Commence maintenant plutôt que d’attendre de savoir tout ce que tu voudrais savoir avant de : débuter, partager ce que tu sais, écrire, faire à manger, être une leader, être parent, et plus encore. Es-tu comme moi? Dois-tu te le répéter souvent, surtout pour ce que tu crois ne pas maitriser ou prête à entreprendre sans faire d’erreur?
Même si tu sais que les gens qui font le plus d’erreur sont ceux qui ont le plus de succès.
Te demandes-tu, comme moi, si ces personnes cachent les erreurs qu’elles font et ne montrent que leurs bons coups?
As-tu toi aussi une série d’excuses pour ne pas commencer quelque chose?
Dernièrement, ce qui me hante c’est les 9 mois que j’ai pris pour commencer à écrire ces billets de blog, et le fait que j’ai fait les premiers pas dans une aventure similaire il y a plus de 10 ans. Et que je me suis trouvée des excuses pour ne pas persévérer. Quel genre de succès aurais-je maintenant si j’avais continué à suivre les étapes identifiées par mon mentor de l’époque, John Thornhill? Je peux spéculer et m’autoflagellé jusqu’à la fin des temps ou bien utiliser cette expérience comme motivation. C’est plutôt cette dernière option que je choisis.
Lorsque les doutes et le stress sont de la partie, je me répète « Commence maintenant. Ou bien tu seras au même point dans 10 ans. » Et ça il n’en est pas question.
Alors, qu’est-ce qu’on fait pour arrêter cette petite voix négative qui freine le changement?
D’abord savoir que c’est le concept de la barrière de la terreur qui est en action, que cette terreur est créée par ce cher ego qui adore le statut quo et fait tout pour éviter les gros changements. Le travail de l’ego est de nous garder en sécurité depuis des millénaires, de nous faire peser les pours, les contres et les conséquences de nos actions afin de nous permettre de survivre.
Il faut se rendre à l’évidence que le défi choisi ne causera pas la mort. Dans mon cas, écrire des billets de blog. Par contre, il faut réaliser et admettre que le défi nous sort complètement de notre zone de confort.
Bob Proctor répète que lorsque la barrière de la terreur nous arrête, il faut savoir que nous sommes sur le point de grandir et de faire un grand pas. Il faut alors se souvenir de l’objectif que nous poursuivons, se rappeler de son importance, et choisir de continuer d’avancer.
Ou bien choisir de battre en retraite devant cette grande peur et continuer de se contenter de la vie qu’on a présentement.
Commencer par pourquoi, comme le dit Simon Sinek. Pourquoi cet objectif, ce défi? Si le pourquoi n’est pas assez convaincant et irrésistible, il y a de bonnes chances que nous ne sautions pas la barrière de la terreur.
Dans mon cas, il y a 3 pourquoi.
- Le premier, appuyer financièrement ma fille qui est à l’université.
- Le deuxième pourquoi, avoir assez d’argent pour aller voir mon fils et sa conjointe au Manitoba, ou bien pouvoir payer leurs billets d’avion pour qu’ils puissent venir au Nouveau-Brunswick. Il semble que mes enfants soient encore ma plus grande motivation. 😉
- Le troisième pourquoi, diminuer mon stress qui a des effets négatifs sur ma santé. Je me dis que si je suis plus à l’aise financièrement, je serai plus indépendante et moins portée à me contorsionner pour satisfaire mes multiples patrons.
En commençant maintenant, en faisant des actions, un moment à la fois, je suis plus près de mon rêve qu’en restant paralysée dans l’inaction, juste à côté de ma terrifiante barrière. Et en étant en action, la peur n’est pas aussi présente. Yay!
Alors, allons-y!… un moment à la fois